Chambre de la Ptite Mégère

La réponse du capitaine alluma une lueur de malice enfantin dans le regard d’Émilia et elle ne prit pas la peine de s’offenser de la réponse. Le trouvant plutôt drôle sur le coup. Sans éteindre l’éclat rieur de ses yeux, elle afficha sur son visage une petite moue repentante, comme une gamine qui veut se faire pardonner après avoir fait une gaffe.
Au contact des mains du capitaine sur sa taille, sa poitrine s’était soulevée, invitante à la caresse, alors que sa propre main passa sous la chemise de l’homme pour caresser le bas du ventre, musclé par l’emploi, de l’homme, sans s’aventurer plus bas que la ceinture. Elle se retrouva dos à lui, sentant son corps contre le sien qui mit en alerte tout son corps en quête de caresse. Sa main alla chercher celle qui s’était glissée entre ses jambes pour suivre le mouvement qui lui arracha un léger gémissement. Il ne fallait pas qu’elle en perde ses moyens, mais elle n’allait pas s’empêcher d’y trouver son plaisir pour une fois que le maraud ne puait pas l’alcool à s’en arracher le cœur. Il se recula, la laissant frustrée* d’un plaisir inassouvi.
Elle ne le laissa pas s’éloigner bien longtemps, le rejoignant alors qu’il se débarrassait de son coutelas, elle caressa la crosse de son pistolet avant qu’il vienne le prendre pour le mettre aussi de côté. Elle arrêta une seconde son geste avant qu’il ne s’en saisisse pour l’obliger à s’occuper d’elle un peu. Elle approcha ses lèvres gourmandes de celles du capitaine, mais ne fit que les effleurer avant de se reculer pour le laisser finalement se défaire de son arme et s’asseoir sur le lit.

-À vos ordres mon capitaine.

Ses yeux brillaient, comme si elle mourrait plutôt d’envie de s’occuper de le déshabiller lui. Ce n’était pas très bien vu qu’une catin s’excite plus vite que son client, mais on pouvait bien le lui pardonner dans le cas présent… tant qu’elle ne le laissait pas trop paraître. Elle roula des hanches, remontant sans empressement son jupon jusqu’à ses cuisses. Elle posa son pied chaussé sur le bord du lit, entre les jambes du capitaine avant de lui couler un regard aussi flambant que ses cheveux en délaçant sa botte. Elle fit de même pour l’autre. Elle n’aimait pas garder ses bottes en faisant l’amour, comme d’autres. C’était vulgaire (^^). Elle se redressa, son pied caressant au passage l’intérieur de la cuisse de l’homme au travers de son pantalon. Elle oublia les long bas qu’elle portait pour s’occuper de son corsage qu’elle délaça en reprenant un déhanchement langoureux. Elle arrêta le geste pour se déshabiller avant que son corsage ne s’ouvre, débarrassé du fil qui le tenait fermé. Le chaton savait être chatte quand le regard d’un homme lui brûlait les reins. Elle coula, féline, sur le lit pour s’agenouiller derrière lui, terminant de dégrafer son corsage du même coup pour venir blottir sa poitrine nue contre le dos du capitaine, séparé de sa peau simplement par cette chemise. Pas suffisant pour que Sergeï ne puisse pas sentir l’extrémité de ses seins qui trahissait leur besoin qu’on s’occupe d’eux. Ainsi blottit, elle joua chastement avec une mèche de cheveux de l’homme, passa son autre bras par dessus son épaule pour prendre son menton entre se doigts et le forcer doucement à tourner la tête vers son visage à elle. Elle demanda d’une jolie métaphore (^^):

-Alors mon capitaine, le bateau est-il ardent?


*dans les sens qu’elle est privée de quelque chose… pas dans le sens qu’elle a envie de donner une baffe au capitaine.

Le Capitaine frissonna lorsqu'elle caressa la crosse de son arme du bout des doigts. Elle était bien volontaire, celle catin là! Ne faisant pas du sur-place à attendre qu'on lui donne des ordres, elle prenait des initiatives et quelles initiatives! Ses doigts chauds sur son ventre, se baladant comme si elle s'y sentait chez elle. Le faisant languir comme un gamin qui attend son anniversaire. Elle venait directement se servir à sa bouche se contentant d'effleurer ses lèvres. A force de titiller la bête, elle finirait par la voir sortir de son antre.

Assit sur le lit, il la regarda se défaire langoureusement de ses vêtements, inclinant parfois la tête pour avoir un meilleur angle de vue. Suivant des yeux les ondulations de sa colonne, descendant le long de cette dernière pour chercher la courbe de ses fesses qui se dessinait sous ses jupons. Il écarta les jambes, son pied venant se poser près, si près de son sexe qui n'attendait que le déclic pour se mettre au garde à vous, ne manquant pas de l'effleurer pour lui donner le goût d'elle. Et l'instrument ne manquait pas de répondre à ses caresses en prenant peu à peu un peu d'ardeur. Il attrapa chacune de ses cuisses pour venir les lécher sur la longueur alors qu'elle se défaisait de ses bottes.

Elle s'étendit sur le lit, passant près de lui alors qu'il n'attendait qu'une chose, la surprise de son contact. Il n'avait pas encore eu le privilège de voir ses seins mais son visage laissa un air satisfait s'y dessiner lorsqu'il senti ses pointes si dure se coller à son dos. Il ne posa pas de résistance pour le baiser qu'elle lui donna ensuite, faisant glisser sa langue entre ses lèvres pour échanger quelques fluides que certains auraient qualifié de répugnant.

Il se tourna vers elle, saisissant un de ses seins pour venir le happé et en gonflé l'extrémité tant il l'aspirait dans sa bouche. Sa langue caressa le bouton rosé en faisant 10000 fois le tour pour venir atténuer le supplice et quittant ce délice merveilleux, il attrapa l'une de ses mains féline pour la glisser dans son pantalon, ayant prit soin d'en desserrer la ceinture alors qu'il la happait. Entrant dans son jeu subtil, il déclara le regard mutin.

_ Le bateau est paré à lever l'ancre!

Il se tenait parfaitement détendu, malgré le fait d'avoir une main ainsi plongé proche de sa mascunilité la plus exacerbée. En bon gentleman, la demoiselle avait posé une question, il était normal qu'il lui réponde. (XD)